La Slovénie termine sa Via à RATECE ...moi aussi...

Le soleil du matin ajoute à ma sensation de terminer un bout de chemin.

Je sais qu'il va pleuvoir encore aujourd'hui . A quelle heure ? 

Peu importe j'en presque fini de la via alpina slovène.

Pour la dizaine de kilomètres qui me reste , j'ai simplement envie 

d'en profiter, de prendre mon temps .

J'emboîte alors les mots de Moustaki et Réggiani :

Pour avoir si souvent marché avec ma solitude

Je m'en suis fait presqu'une amie , une douce habitude

Elle ne me quitte pas d'un pas fidèle comme une ombre

Elle m'a suivi ça et là , aux quatre coins du monde

Non je ne suis jamais seul avec ma solitude ...

Non je ne suis jamais seul avec ma solitude.

Sensation de ne pas marcher seul.

Le rythme est bon le chemin déroule sa chanson

comme sur une longue pente où l'on accepte de se laisser guider.

A la sortie du bois, la surprise que j'attendais !

Je l'attendais mais ce fût tout de même une surprise .

Le centre sportif olympique de Planica que je connaissais 

parce que je suis les compétitions nordiques est un centre hors normes.

Huit tremplins forment le complexe:

cinq pour l'entraînement des jeunes de 30 à 70 m environ

deux en catégories olympiques ; le petit 90 m ; le grand 130 m

et un templin de vol à ski jusqu'à 250 m

Le tremplin de vol à skis a vu le dernier record du monde à 239m

par le norvégien Bjorn Einar Romoren.

Une bonne vingtaine de jeunes étaient à l'entrainement .

J'ai pu apprécier queques beaux sauts ,

difficilement filmés de loin avec mon teléphone.

Quelque part j'ai une admiration pour ces jeunes qui se jettent 

dans la vie en s'envoyant en l'air !

La via s'enfonce dans les bois, nous nous séparons

je vais vers Ratece prendre le bus.

Le village est calme et charmant mais pas le chauffeur de bus

qui ne dédaigne ouvrir son car que cinq minutes avant le départ

à 11h 10.

Je m'installe et me laisse guider conduire et amener jusqu'à Kranj.

La pluie à nettoyé deux ou trois fois les vitres du bus mais c'est au sec 

que je change de bus et débarque à LUBJIANA vers 14h.

Que fait-on quand on a faim, soif, que l'on ne sait pas où

l'on va dormir ? comment on va partir demain ?

Eh bien , on va pisser ça éclaicit les idées!

Chose faite , je trouve un petit resto en face de la gare

avec le wifi pour mettre les problèmes dans l'ordre 

et trouver des réponses.

Ma journée retour à LUbjiana a commencé.